À seulement 24 ans, Arnaud Jerald détient le record du monde d’apnée. Il découvre cette discipline marine à l’âge de 7 ans avec son père. À 16 ans, il participe à son premier stage d’apnée à Marseille. En 2017, il commence les compétitions et remporte rapidement des prix. En 2019, il obtient un premier record du monde d’apnée en poids constant bi-palmes en descendant à 108 mètres de profondeur et en 2020 en plongeant à 112 mètres.
Ensemble, nous sommes revenus sur son enfance, son manque de confiance, sa dyslexie dont il souffrait mais également sur sa nature sportive et intrépide.
« J’ai découvert l’apnée dans les calanques de Marseille. »
« Cette sensation m’a plu très vite, le fait d’être sous l’eau a été une révélation. »
« Ma faiblesse, la dyslexie, est devenue une force dans mon métier d’apnéiste. »
« J’ai toujours eu un gout prononcé pour l’aventure. » Le plaisir dépassait le risque. »
« A 18 ans, je descendais déjà à 70 mètres. »
De son déclic pour en faire son métier, des raisons de son amour pour cette pratique et de ses entrainements intensifs.
« Cette résilience due à ma dyslexie a été une grande force grâce à la sensibilité que j’ai envers mes émotions, envers mon corps. Il faut savoir ressentir ses limites à ce genre de profondeur. »
« Je suis le seul apnéiste à ne pas avoir fait de syncope au bout de 2 records du monde. »
« Je veux basculer les clichés autour de mon sport et le faire grandir. »
« Chaque minute au fond de l’eau représente une journée d’émotion. »
« Je veux mieux me connaitre grâce à ces plongées. »
« Le record n’est pas la finalité dans mes objectifs. »
« Je pense énormément sous l’eau. »
« Le cerveau pense 3 fois plus vite sous l’eau car il doit engranger des mécanismes de survie. »
« Être numéro 1 dans mon sport me permet de découvrir les capacités du corps et de l’esprit humain. »
De sa façon d’appréhender les risques relatifs à cette discipline et de gérer sa peur et l’incertitude. De ses secrets pour être le meilleur dans ce métier et de ses objectifs professionnels.
« La partie mentale représente 80% de ma discipline. »
« Mes poumons se sont adaptés, j’ai aujourd’hui entre 7 et 8 litres de capacité alors que quelqu’un de normal a une capacité entre 5 et 6 litres. »
« J’utilise la respiration carrée qui me permet de réguler mon rythme cardiaque. »
« Je suis conscient du risque et c’est très rare dans mon sport. Je préfère le regarder droit dans les yeux. »
« Pour limiter le risque, je peux utiliser un drone, engager des équipes et avoir ma famille autour de moi. »
« Le plus gros de la plongée se fait dans les derniers mètres sur le retour. »
« J’ai eu peur lorsque une fois au fond de l’eau, j’ai glissé car un dauphin m’a désaxé. »
« Il faut s’entourer de personnes qui sont un peu plus audacieuses que nous. »
« J’utilise la technique du pas à pas dans ma discipline, ce qui peut s’appliquer à tous les projets. »
« Chacun son risque, le risque est subjectif et dépend de chacun. »
« Je plonge pour me découvrir. »
« Ma plus grande peur c’est d’avoir des regrets. »
Tous les liens pour retrouver Arnaud Jerald :
– Son site : https://www.arnaudjerald.com/
– Son compte Instagram : https://www.instagram.com/arnaudjerald/
– Sa chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UC2eqtlNSilaC82wA29W9LNQ
Dans cet épisode, on parle :
– Du film « La sagesse des profondeurs » : https://www.canalplus.com/articles/sports/la-sagesse-des-profondeurs
Crédit Photo : @antoningrenier